Vus d’une certaine forme d’autisme, les Normaux sont bien étranges. Ils disent ce qu’ils font mais ils ne savent pas ce qu’ils font.
Peut-être que ceci contribuera à les sauver.
Vous savez, nous les autistes de « haut niveau », les (a) Normaux nous n’intégrons que rarement les conventions, règles et lois qu’on ne nous n’explique pas. Nous ne les intégrons jamais quand elles nous paraissent étranges, idiotes, iniques.
Nous sommes sidérés quand on nous dit « c’est comme cela, apprends et applique ».
Tant que nous n’avons pas trouvé le sens de ce qu’on fait nous sommes en stress. Nous réfléchissons sans cesse. Ça nous fatigue et ça nous bloque sans agir, ou ça nous fait sur-agir.
Nous ré-articulons les « Pourquoi ? » en infinies remises en questions difficiles à vivre.
Nous sommes décalés de la Normalité. Nos analyses ne sont pas faciles à entendre parce que, trop souvent, elles dévoilent les raisons cachées de ruses dénoncées.
Nous ne sommes pas plus intelligents que les autres. Nous consacrons juste beaucoup de temps à clarifier des complexités sociales nées de complications souvent organisées pour de mystérieuses « bonnes raisons ».
Nous pouvons être redoutables et sommes redoutés.
Obsessionnels tant que nous n’avons pas dévoilé le sens, nous sommes souvent écartés, rejetés, incompris dès que nous avons compris.
Nous conceptualisons et les Normaux ne manquent jamais d’en faire usages retournés à leurs guise.
Nous produisons des schémas imaginaires que nous essayons de partager avec l’utopique espoir de contribuer à une intelligence collective, arc en ciel fuyant dès qu’on veut l’approcher.
Peut-être que ceci contribuera à les sauver.
Vous savez, nous les autistes de « haut niveau », les (a) Normaux nous n’intégrons que rarement les conventions, règles et lois qu’on ne nous n’explique pas. Nous ne les intégrons jamais quand elles nous paraissent étranges, idiotes, iniques.
Nous sommes sidérés quand on nous dit « c’est comme cela, apprends et applique ».
Tant que nous n’avons pas trouvé le sens de ce qu’on fait nous sommes en stress. Nous réfléchissons sans cesse. Ça nous fatigue et ça nous bloque sans agir, ou ça nous fait sur-agir.
Nous ré-articulons les « Pourquoi ? » en infinies remises en questions difficiles à vivre.
Nous sommes décalés de la Normalité. Nos analyses ne sont pas faciles à entendre parce que, trop souvent, elles dévoilent les raisons cachées de ruses dénoncées.
Nous ne sommes pas plus intelligents que les autres. Nous consacrons juste beaucoup de temps à clarifier des complexités sociales nées de complications souvent organisées pour de mystérieuses « bonnes raisons ».
Nous pouvons être redoutables et sommes redoutés.
Obsessionnels tant que nous n’avons pas dévoilé le sens, nous sommes souvent écartés, rejetés, incompris dès que nous avons compris.
Nous conceptualisons et les Normaux ne manquent jamais d’en faire usages retournés à leurs guise.
Nous produisons des schémas imaginaires que nous essayons de partager avec l’utopique espoir de contribuer à une intelligence collective, arc en ciel fuyant dès qu’on veut l’approcher.
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